L'Isle sauvage, le parc animalier de Saint-Quentin
Après avoir développé la fermette,
le parc d’Isle propose deux nouveaux espaces aux visiteurs : la Maison du parc, pavillon d’accueil pédagogique et interactif,
et l’Isle sauvage, où cohabitent des animaux du monde entier dans le plus strict respect du bien-être animal.💚
Cette extension du parc d’Isle s'est ouverte le 29 mai 2021 après près de trois ans de travaux pour aménager 2 hectares sur l'ancien emplacement des serres municipales
et du parc floral.
Les visiteurs peuvent observer plus de 70 animaux sauvages, issus d’une quinzaine d’espèces.👀
Un maximum de beaux arbres ont été conservés 🌴et, côté animaux, une vingtaine d’espèces, plutôt issues des zones humides, se disputent ce tout nouvel espace.
1 - Plan de l'isle sauvage
2 - Les facétieux makis catta
3 - Les suricates, leurs petits et les potamochères
4 - Les timides visons et cistrudes d'Europe
5 - Les petits singes et les agoutis
6 - Les sitatungas
7 - Les haras et les pionnes
8 - Les loutres
9 - Les wallabys et les emeux
10 -Les dholes (non visibles pour l'instant)
1 - Plan de l'isle sauvage
Voici un plan qui permet de situer chaque animal dans l'Isle.
Les dholes ne sont pas encore arrivés.🐺
Je n'ai pas mis les pandas roux car la crise du covid a repoussé
leurs arrivés à une date indéterminée et le staff ne sait pas si ils pourront intégrer leur enclos finalement.🦝
4 suricates(+ 4 bébés), 2 potamochères, 4 sitatungas, 14 makis catta, 2 loutres asiatiques(+ 5 bébés), 5 perroquets (2 ara araraunas, 2 piones, 1 ara d’Illiger), 14 wallabys de Bennet, 3 émeus, 2 visons d’Europe, 10 cistudes, 1 agouti (+ 2 bébés), 5 saïmiris, 170 poissons, 4 tamarins empereurs, 2 tortues charbonnières et 3 ouistitis ! les dholes ne sont pas encore arrivés.
Source de l'image : "Cécile Boxberger"
2 - Les facétieux makis catta
Les 14 makis catta sont des mâles.
Ils sont facétieux, curieux, culotés et drôles.
On peut entrer dans leur enclos et les voir de très près 👀 les après-midi en semaine et à partir de 10h les mercredis, samedi et dimanche.(horaires d'été)
Le garde nous prévient de ne pas les toucher parcequ'ils détestent ça et pourraient mordre mais eux ne se privent pas de passer entre nos jambes.
Une petite scéance d'équilibre sur les cordes, des vadrouillages dans les arbres ou sur le pont. A chaque passage, ils innovent.
Peut-être faire un peu attention avec les tous petits enfants en poussette lorsque les makis sont proches. Les petits pourraient être tentés de les toucher.
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
3 - Les suricates, leurs petits et les potamochères
la femelle suricate a mis au monde 4 bébés dans la nuit du 2 au 3 août 🐣
Elle s’en occupe très bien ainsi que les autres membres du groupe. Chez les suricates, une seule femelle du clan met au monde les petits. Les autres membres jouent les nounous.
Après 4 semaines, les petits sont visibles en extérieur et ne semblent absolument pas craindre les humains.
Voici quelques photos prises de leurs premières sorties ainsi qu'une vidéo (pardon pour la qualité !). Trop mignon !🤩
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
L'isle sauvage héberge 2 potamochères qui cohabitent avec les suricates.
Ces derniers circulent librement de leur enclos à celui des potamochères.
Les potamochères semblent très pacifiques et ne s'offusquent pas le moins du monde des incursions fréquentes de leurs voisins.
Le potamochère appartient à la famille des suidés et ressemble morphologiquement à un sanglier au pelage roux ou fauve. Une crinière blanchâtre court le long
de l'échine et du dos, et une bande de poils clairs frange la partie supérieure des oreilles, qui se terminent par un pinceau de poils de même couleur.
4 - Les timides visons et cistrudes d'Europe
L'Isle sauvage a la volonté de prendre part à des programmes de défense d’animaux en danger, à l’image de la cistude (tortue d’eau douce)
ou du vison d’Europe.
Ces espèces sont dépendantes des zones humides et celles-ci se réduisent quantitativement et qualitativement au cours du XXème siècle.
La mise en culture et la dégradation générale de la qualité de l’eau ont eu pour effet de faire disparaître les habitats de repos, de reproduction
et de chasse mais également de diminuer le nombre de proies des visons.
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
A proximité des visons, on trouve 10 cistrudes d'Europe qui sont assez discrètes.
Elles sont très petites pour l'instant et on a eu de la chance de pouvoir les photographier.
C’est un animal très discret et craintif. Il recherche des milieux où le dérangement par
l’Homme est faible et dont la végétation en berge garantit une certaine sécurité face aux prédateurs terrestres.
Lors de leurs bains de soleil réguliers, les cistudes plongent à l’eau au moindre danger.
A l'âge adulte, la taille de la carapace peut aller jusqu’à 20 cm pour les femelles, seulement 16 cm pour les mâles.
Comme pour la taille, le poids est largement plus élevé chez les femelles : celles-ci peuvent peser jusqu’à 1,3 kg contre seulement 600 g pour les mâles.
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
5 - Les petits singes et les agoutis
Ils sont visibles sur l'allée principale : 4 tamarins empereurs et 5 saïmiris.
Une femmelle agouti a intégré leur cage et vient de donner naissance à 2 petits.
Je n'ai pas vu les 3 ouistitis.
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Une magnifique paire de longues moustaches qu'arborent mâles et femelles. Le tamarin empereur est un petit singe arboricole d'Amérique du Sud qui vit en bandes territoriales et communique avec ses congénères avec toute une gamme de petits cris et gazouillis. Les tamarins empereurs doivent leur nom à un empereur Allemand Guillaume II (1859-1941).. Il existe 17 espèces de tamarins, appelés aussi «singe-écureuil». Ils font entre 20 et 30 cm, et pèsent entre 400 à 500 g. On peut les différencier, car ils ont tous soit une crinière, une frange, un toupet ou des moustaches impressionnantes. Ils possèdent une queue de 40 cm de couleur rousse.
Source de l'image : "Wikipedia" (en attendant de mettre nos propres photos)
La femmelle agouti qui se trouve dans la cage des saimiris a donné naissance à 2 bébés récemment. Il est difficile de les prendre en photo à cause des grillages.
Source de l'image : "Wikipedia"(en attendant de mettre nos propres photos)
6 - Les sitatungas
Les 4 sitatungas sont arrivés au parc bien avant sont ouverture en mai 2021.
Peu d'informations mis à part que sur les 4 il y avait une mère et son petit.
On pouvait les admirer de loin avant l'ouverture.
Le petit a presque rattrapé la taille de sa mère aujourd'hui.
L'enclos des sitatungas est spatieux et verdoyant. Il est possible d'admirer les animaux à partir d'un point de vue en hauteur accessible à l'arrière.
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
7 - Les haras et les pionnes
Comme les wallabys et les emeux, les haras et les pionnes sont arrivés au parc avant la construction de l'Isle sauvage.
Celà fait longtemps que l'on entend les cris strident des gros haras et que l'on peut admirer les 3 pionnes et le petit hara vert.
Les haras et les pionnes sont nés en captivité.
Sur les 3 pionnes initiales que l'on pouvait admirer avant la crise
covid, il n'en reste plus que 2.
j'espère qu'elle a été transférée pour la reproduction car c'était la plus vive des trois.
Source de l'image : "Nicole Boxberger"
8 - Les loutres
Elles sont à côté de l'entrée de l'Isle sauvage. Elles sont très timides et difficiles à voir mais c'est possible. Depuis qu'elles ont eu des petits cet été, c'est devenu impossible. L'équipe essaie de les déranger le moins possible. Il faut encore attendre un peu...
9 - Les wallabys et les emeux
Les 14 wallabys et les 3 emeux sont au parc d'Isle depuis longtemps maintenant. Ils étaient initialement basés au sein de la fermette et ont été déplacés dans l'Isle sauvage.
L'enclos n'est pas plus spacieux mais il est plus verdoyant et agréable.
Les Emeux n'ont pas semblé perturbés par le changement au contraire des wallabys qui semblaient
avoir disparu.
Tout semble être rentré dans l'ordre aujourd'hui.
10 - Les dholes
En attendant leur arrivée ...
Source de l'image : "wikipedia"